Plus les heures d’ensoleillement s’envolent et qu’au fil du temps l’automne et l’hiver arrivent, plus il est difficile pour nous tous de faire face aux variations de température.

Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a été le premier à démontrer, en 1984, le lien entre la lumière et la dépression. En effet, la lumière joue un rôle important dans la régulation des échanges bio-chimiques de notre corps, notamment les cycles d’éveil-sommeils et la sécrétion d’hormone tel que la sérotonine (l’hormone du bonheur) celle même qui régularise la production de la mélatonine (une des hormones responsable des cycles d’éveil-sommeils).
Incroyable, 8 % de la population réagirait à ce manque de lumière! De 70% à 80% des cas serait des femmes. Ces chiffres m’étonnent. Pourtant à chaque année nous recevons à la clinique plusieurs personnes souffrant de ce problème. Qu’est-ce qui explique qu’une personne en sera plus affectée qu’une autre? C’est sur cette base de questionnement que je reçois le patient pour une consultation. J’ai observé et traité à ce jour plusieurs personnes souffrant de ce phénomène.
En homéopathie, on qualifie d’état, l’ensemble des symptômes dans lequel le patient se retrouve durant cette période. Chacun est différent, certes il y a des similitudes mais ce n’est pas ce qui nous intéresse en homéopathie, ce sont surtout les particularités de chacun. D’une personne à l’autre, l’état aura ses propres modalités, ses propres particularités et c’est en suivant un interrogatoire et une recherche rigoureuse que l’on trouvera, dans nos remèdes, une substance analogue à l’état du malade.
Les symptômes accablants de dépression s’annoncent, entre autre, par un manque d’énergie, de la mélancolie et de la vulnérabilité. Ce trouble affectif saisonnier peut conduire à des idées suicidaires, que l’on doit prendre très au sérieux.
Bonne santé à tous et toutes!